Questions-Réponses

Si les implants sont en position rétropectorale, il faut éviter la musculation intensive des pectoraux ( « body building pectoral ») mais des sports comme le tennis, la natation sont tout à fait possibles.

Toujours reprendre une activité sportive progressivement. Après une augmentation mammaire, il faut éviter de courir pendant un mois. Par après, pendant la course à pied, il est indispensable d’immobiliser au maximum la poitrine ( avec un ou 2 soutien-gorges). La natation peut être reprise 1 mois après l’intervention.

Pendant les 10 premiers jours, c’est difficile car douloureux. Mais ce n’est pas interdit.

Oui, même si des traces infinitésimales de silicone peuvent se retrouver dans le lait mais cela n’induit pas de pathologie chez l’enfant (études scientifiques à l’appui). Toutefois, il est préférable de limiter la durée de l’allaitement car un sein trop longtemps distendu récupère moins bien son état antérieur, qu’il y ait prothèse ou pas.

Il faut laisser les tissus récupérer au moins 6 mois, de préférence 1 an.

Cela dépend de l’extensibilité des tissus, ainsi que de leur épaisseur. Pour limiter la visibilité des contours de l’implant, il faut le mettre en position rétro-pectorale. Si le thorax est étroit, la base des implants, donc leur volume, sera limitée. En cas de petite taille, il n’est pas souhaitable d’augmenter trop la poitrine, afin d’éviter d’alourdir la silhouette.

Si les aréoles sont trop latéralisées, il faut les recentrer par un abord périaréolaire. Si l’espace entre les seins est trop important, il faut le réduire par la mise en place d’un implant plus large.

Oui, soit par la mise en place de prothèses mammaires augmentant par ailleurs globalement le volume mammaire, ou alors par une lipostructure spécifique du pôle supérieur des seins sans augmentation du volume global.

L’asymétrie est très fréquente. Un moyen simple de la corriger est d’utiliser des implants différents à gauche et à droite ( volume, forme, projection différentes). Un moyen plus sophistiqué mais de plus en plus utilisé est de pratiquer une lipostructure.

Si le relâchement est minime, la pose des implants remplit les seins et donnent l’illusion qu’ils sont remontés.
Si le relâchement est plus important, la pose des implants se fait par voie aréolaire avec pexie périaréolaire. A noter que ce lifting périaréolaire peut parfois se pratiquer quelques mois ou années après la pose des implants.
Enfin, en cas de relâchement important, il est préférable de remodeler les seins avec une cicatrice périaréolaire plus une cicatrice verticale, chirurgie éventuellement associée à une lipostructure qui a le double avantage d’apporter du volume et d’augmenter la qualité des tissus. Il est dès lors possible, soit en même temps ou préférentiellement plus tard, de poser des implants plus petits, donc plus stables.

Attention, la pression exercée par de gros implants sur les tissus avoisinants (peau, glande mammaire) n’est pas sans inconvénient. Après plusieurs années, on note une atrophie de ces tissus comprimés, induisant des déformations définitives.

Non, la distension du muscle pectoral étant acquise, le changement d’implants est une intervention quasi indolore.

Tant qu’ils ne sont pas dégonflés, il n’y a pas d’obligation à les changer. Toutefois, leur durée de vie moyenne est inférieure à 10 ans.

La silicone elle-même n’est pas dangereuse; c’est un produit universellement utilisé en médecine depuis très longtemps. Par contre, la texture agressive de certains implants peut irriter les tissus avoisinants et provoquer un lymphome à grandes cellules, tumeur qui se manifeste par un épanchement séreux. L’évacuation de ce sérome tardif met en évidence des cellules caractéristiques. Le traitement de ce lymphome, si il est resté localisé, consiste à enlever la membrane prothétique contenant la tumeur

Les études menées jusqu’à présent n’ont pas montré de retard de diagnostic de cancer du sein, en cas de présence d’implants mammaires. La palpation du sein est globalement facilitée quand il y a des implants. Par contre, la compression de la glande mammaire par l’implant peut rendre la lecture d’un cliché mammographique plus difficile. En cas de doute, une résonance magnétique nucléaire est réalisée.